Comet Perplexity

Comet de Perplexity : Révolution ou bullshit ? Mon avis sur le navigateur de Perplexity.

Sommaire

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Cela fait maintenant quelques jours que le « Navigateur IA » de Perplexity, Comet vient d’être déployé pour les personnes qui s’étaient inscrites à la liste d’attente. Enfin, l’early access de ce navigateur. (Les personnes ayant Perplexity Max & Perplexity Pro y ont déjà accès dans leur abonnement.)

Etant moi même un utilisateur d’abord de Arc (The Browser Company) & ensuite ayant essayé Dia (leur nouveau produit) ; Eh bien je me devais de tester Comet.

Car Dia m’avait notamment déçu sur plusieurs points, notamment le fait que je ne retrouvais en rien les facilités ainsi que la productivité que m’offrait Arc pour toutes mes tâches de travail. (J’en parlerai dans un prochain article.. 😉 )

Mais alors Comet, ça vaut le coup ? Eh bien… On va voir ça.

Présentation de Comet, navigateur IA de Perplexity

Cela fait maintenant quelques jours que Perplexity a lancé son fameux navigateur IA, Comet. Et autant vous dire que la curiosité était au rendez-vous pour moi, surtout pour celles et ceux qui avaient suivi de près l’évolution des navigateurs nouvelle génération comme Arc ou encore Dia, mais aussi Zen Browser (concurrent direct de Arc) ou d’autres projets plus petits.

Comet se présente comme un navigateur pensé autour de l’IA conversationnelle, avec une promesse claire : transformer votre navigation web en une expérience plus fluide, plus intelligente et, potentiellement plus productive.

Là où un navigateur classique se contente d’afficher vos onglets, Comet intègre directement l’IA de Perplexity pour vous assister, répondre à vos questions et même anticiper certains besoins de recherche.

Si Arc avait séduit par son approche innovante de l’interface et de l’organisation du travail, et que Dia avait tenté une entrée plus expérimentale (mais pas toujours convaincante en termes de productivité),

Comet veut jouer une autre carte : celle du copilote intelligent, intégré au cœur même de votre navigation quotidienne.

Mais Comet, c’est pour qui ? 🤔

On remarquera d’ailleurs, qu’une des cibles / persona de Comet, est la même que celle de Dia & Arc : Les étudiants ! En tout cas, c’est comme cela que j’ai été targeté quand je faisais mon Setup du navigateur. Un parti pris assez étonnant quand on voit que la majorité des étudiants restent sur des navigateurs traditionnels, comme Safari, Chrome, ou encore Edge. (Sans déconner, Edge en 2025…)

Cependant, on ne retrouve pas cet aspect « Comet pour les études » comme Dia. La landing page de Comet est assez succincte et nous présente seulement deux aspects : Professionnel, & Personnel. Comparé à la landing page de Dia Browser, qui elle met l’accent sur beaucoup plus de facette du browsing, on ne peut que plaindre Comet, qui je trouve, n’a pas encore réellement trouvé sa cible…

Comet, encore un fork de Chromium

Il ne sera de surprise pour personne que Comet, est un fork de Chromium. Ce n’est pas, une solution propriétaire.

Et il faut bien le préciser : Comet n’est pas un navigateur né de rien. Comme beaucoup de ses concurrents récents (Arc, Brave, Vivaldi…), il s’appuie sur Chromium, la base open source de Google Chrome.

Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ? Que Comet hérite automatiquement de tout ce que Chromium apporte déjà :

  • le moteur de rendu rapide et compatible avec quasiment tous les sites du web,
  • le support des extensions Chrome (très pratique si vous avez vos habitudes),
  • la possibilité d’importer vos favoris, mots de passe et historiques sans douleur.

Mais attention à la nuance : dire que Comet est “basé sur Chromium” ne veut pas dire qu’il s’agit d’un simple clone de Chrome. La preuve en est que Arc est lui même basé sur Chromium.

Perplexity a construit au dessus d’une base chromium une expérience utilisateur différente, en plaçant l’IA au centre du navigateur.

En résumé : Chromium assure la fondation technique, Comet y ajoute la couche “IA agentique” qui fait toute sa spécificité. Ce n’est donc pas un fork radicalement séparé du projet original, mais plutôt une surcouche ambitieuse qui exploite la solidité de Chromium tout en essayant de redéfinir notre façon de naviguer.

Pourquoi cela fait sens d’utiliser Chromium ?

On peut se poser la question : pourquoi Arc, Brave, Vivaldi, Edge… et désormais Comet choisissent-ils tous de s’appuyer sur Chromium ?
La réponse est assez simple : pragmatisme.

Construire un moteur de navigateur à partir de zéro est un chantier colossal. Il faut gérer :

  • le rendu des pages web (HTML, CSS, JavaScript),
  • les standards du W3C qui évoluent en permanence,
  • la compatibilité avec des millions de sites parfois codés “à la hache”,
  • la sécurité (sandbox, mises à jour rapides face aux failles critiques).

Bref, maintenir un moteur propriétaire est un travail titanesque que seuls quelques géants comme Google (Chromium/Blink), Apple (WebKit) et Mozilla (Gecko/SpiderMonkey) assument encore.

Du coup, partir de Chromium permet de bénéficier immédiatement :

  • d’une compatibilité quasi universelle (les sites sont testés en priorité sur Chrome),
  • d’un moteur rapide et optimisé,
  • d’un socle de sécurité robuste, mis à jour très régulièrement.

Cela libère les équipes de navigateurs comme Arc ou Comet pour se concentrer sur ce qui fait leur différence : l’interface, l’expérience utilisateur.

Et pour ceux qui voudraient/qui se demandent « Pourquoi pas une base Firefox ? » ; S’il vous plait, un peu de sérieux…

Fonctionnalités de Comet : Des choses intéressantes

Un assistant conversationnel qui agit comme un Agent IA

Il s’agit en fait d’une conversation sous forme de sidebar, ou vous pouvez donner des ordres à votre navigateur pour effectuer certaines tâches. Cependant, ces tâches restent… simples. Et même en lui demandant de faire une simple recherche sur Google, une fois sur deux, la recherche n’est pas bonne ou alors il me donne une réponse généré par Perplexity.

Cependant, je pense que si l’équipe derrière Comet polis un peu la fonctionnalité, cela devrait révolutionner la façon dont pas mal de personnes travaillent. Je pense notamment à toutes ces personnes qui doivent lancer des onglets, précis, qui doivent faire une boucle de mail répétitive, ou autre etc..

Il y a potentiel à quelque chose ici.

Un mini jeu : « WormHole »

Wormhole n’est pas un tunnel spatio-temporel ici, mais un mini-jeu intégré dans le navigateur Comet :

Accessible via l’URL comet://wormhole/, il s’inspire du “jeu dinosaure” caché dans Chrome ;

Le but : piloter votre Comet à travers des galaxies et obstacles, pour une pause-détente entre deux séances de productivité.

C’est aussi une démo technique du potentiel d’intégration de jeux et utilitaires dans le navigateur agentique.

Intégration d’autres LLM au sein de Comet (Open, Ai, Claude, Grok, DeepSeek)

Comet intégère directement sur sa page « nouvel onglet » ou « accueil » la possibilité de choisir le modèle de réponse quand on tape une requête dans l’outil conversationnel. Un gros avantage si on ne veut pas utiliser Perplexity.

Modèles LLM

Pro & Cons : Pourquoi utiliser Comet, et pourquoi ne pas l’utiliser :

Pourquoi utiliser Comet ? 💖Pourquoi ne pas utiliser Comet ? 💔
Intégration native de l’IA : Comet place Perplexity au coeur de sa navigation, ce qui transforme le processus de recherche. Perplexity est directement intégré au navigateur, avec trois boutons different dans le coin supérieur droit du navigateur : « Résumer la page » ; « Lancer le mode vocal » ; « Activer / désactiver assistant IA »Expérience de recherche frustrante : Cela ne fait que quelques jour que j’utilise Comet, et je commence déjà parfois à être frustré. Car lorsque j’ouvre un nouvel onglet, et sans paramétrage préalable, le premier moteur de recherche que Comet nous fais utiliser, n’est pas Google. C’est Perplexity… Alors loin de moi l’idée de ne pas aimer Perplexity, mais quand je fais une recherche dans ma barre de recherche, c’est pour me rendre sur Google… Pas taper une requête LLM. Même si Perplexity propose une sorte d’expérience de recherche qui selon moi mérite encore reflexion.
Basé sur Chromium : Compatibilité immédiate avec tous les sites webs & extensions Chrome. Gros point fort si vous voulez migrer depuis un autre navigateur Chromium. Un autre point c’est également la sécurité et la facilité de mise à jour pour l’équipe de Perplexty. Avoir son navigateur backé par à la fois une énorme multinationale + de l’open source, ça assure un certain degré de sécurité & de facilité.Un ajout IA « basique » : Je m’explique. EN soit, Comet, ne réinvente pas le roue. C’est à dire qu’à part des fonctionnalités IA directement intégrées au navigateur, vous retrouverez similairement la même expérience que sur Google Chrome. Donc je pense qu’en plus si vous n’aimez pas utiliser Perplexity, ce navigateur ne sera pas vraiment pour vous, ni même un « game changer ».
Productivité : Pour ceux qui veulent une réponse rapide, simple, et efficace, Comet peut devenir votre amis, surtout si vous lisez beaucoup de documents en ligne, d’articles, etc… Je pense ici notamment aux étudiants !Verrouillage écosystème : dépendance forte à Perplexity, ce qui peut poser la question de la confidentialité et de l’indépendance de la solution. Je reprends mon point précédent, mais si vous n’aimez pas Perplexity, eh bien ce n’est pas du tout le navigateur pour vous.
Vision de Perplexity : Comet n’essaie pas juste de « copier chrome » mais tente de redéfinir la manière dont on interagit avec le web. Avoir ou cela va nous mener.Cassage de vos workflow & habitudes : Pour les utilisateurs attachés à leurs workflows & habitudes, la transition n’est pas évidente, potentiellement un peu rude. Je viens moi même de Arc, eh bien j’ai du réaprendre tous les différents raccourcis clavier que j’utilisais pour fluidifier mon travail. Et j’ai vraiment l’impression d’avoir perdu en productivité.
Intégrations de beaucoup de modèles / LLM : Perplexity à laissé le choix, quand on ouvre un ouvel onglet, de choisir de modèle que l’on veut, pour répondre à une question ; A condition de payer 20$ de frais d’abonnement ! Business is Business j’imagine ? LOL.Paywall sur les modèles gratuits d’autres concurrents : Comme dit sur mon point à gauche, Perplexity intègre dans son navigateur la possibilité de faire appel à d’autres modèles LLM pour répondre aux requêtes utilisateurs. Mais derrière un Paywall. Alors i l ya peut être quelque chose que je n’ai pas compris, mais il faut m’expliquer l’interet d’utiliser Comet si je ne peux pas utiliser des modèles LLM GRATUITS sans payer ? Non parce que, j’ai juste à taper chatgpt.com dans ma barre de recherche pour « bypass » ce paywall. Ou alors utiliser Sider (une extension chrome) qui m’ouvre un slider avec tous les modèles possible pour 30 requêtes/jour. Interet /10 ?

Expérience utilisateur sur Comet : Une expérience familière… presque trop familière ?

Lorsqu’on ouvre Comet pour la première fois, une impression domine : on n’est pas dépaysé. Et pour cause, le navigateur reprend énormément de codes visuels et fonctionnels de Google Chrome.

Barre d’adresse en haut, onglets qui se superposent de façon classique, menus bien connus… bref, si vous avez déjà utilisé Chrome (et qui ne l’a pas fait ?), vous retrouvez immédiatement vos repères.

Ce choix n’est pas anodin. Perplexity aurait pu tenter une refonte totale, à la manière d’Arc avec sa sidebar et son approche “workspace”. Mais non : Comet reste très proche de l’ergonomie Chrome. L’avantage ? Une courbe d’apprentissage quasi nulle. (A l’inverse de Arc ou vous vous deviez de réaprendre la manière dont vous naviguiez le web, mais c’était également sa force !)

Vous pouvez importer vos favoris, vos mots de passe, et repartir comme si de rien n’était.

En fait la seule chose qui diffère de Chrome, c’est l’onboarding de Comet, qui reprend les mêmes codes qu’avaient développé The Browser Company pour son navigateur Arc. On peut d’ailleurs dire que c’est devenu un « industry standard » à ce niveau : Animation léchée, processus d’onboarding pas à pas, une esthétique léchée dans toute l’introduction. Et puis, on arrive à la fin sur un clone de Chrome.

Mais c’est justement là que se cache une petite ambiguïté. Car si Comet promet une navigation “réinventée par l’IA”, l’enveloppe reste celle d’un navigateur traditionnel. Et parfois, on a l’impression de simplement utiliser un Chrome « boosté » à l’IA, plutôt qu’un outil radicalement différent. Et je me demande même si un extension Chrome ne peut pas faire la même chose que ce que fais actuellement Perplexity… Cela me fait douter quand à la durée de vie possible de Comet si son équipe ne propose pas des changements / propositions radicales concernant l’expérience en général du navigateur.

Alors est-ce un défaut ? Pas forcément. Pour celles et ceux qui veulent profiter des super-pouvoirs de Perplexity sans réapprendre à naviguer, c’est même un gros plus. Mais pour les plus curieux, habitués à chercher de la rupture (comme avec Arc), cela peut paraître un peu sage.

Comet, un navigateur qui m’a déçu.

J’esperais recevoir de la part de Comet une expérience totalement différente de Chrome, qui m’aurait permis de redévelopper de nouveaux process & workflow pour ma productivité.

Je n’ai reçu que de la déception, un clone de Chrome, et un peu de frustration.

Les fonctionnalités IA de Comet ne sont pas suffisantes pour justifier pragmatiquement l’utilisation de Comet VS Google Chrome, et encore moi de Comet VS Arc Browser.

Même avec l’agent IA intégré, qui est pour l’instant pas très utile et que je dois corriger trois fois sur quatre, l’utilisation de l’IA quand je fais du browsing reste trop anecdotique pour justifier l’utilisation de Comet.

Comet ne me donne simplement pas assez de raison de switcher à 100% sur sa solution vis à vis de Arc ou Google Chrome.

Mais j’espère voir, un jour, Comet trouver sa cible, et réussir à convaincre un maximum de personnes à l’utiliser. Et voici selon moi ce qui me ferait passer de Arc, à Comet :

  1. Un système d’espace / profils développé de la même manière que sur Arc Browser : L’idéal serait de créer des espaces de travail par projet, facilement identifiable, et de switcher sur ces projets en un doigté / raccourcis. Et pourquoi celui de Arc ? Car il est intuitif, simple, rapide. Celui de Chrome est tout bonnement une blague comparé à celui Arc.
  2. Un système de favoris / tuiles de la même manière qu’Arc Browser : De la même manière que sur Arc, mieux différencier favoris / pinned tabs, et les rendre spécifique à chaque espace.
  3. La possibilité d’avoir mes onglets sur les côtés en disposition verticale et plus en horizontale : De la même manière que sur Arc, & Zen Browser. J’ai de l’espace vide, je veux l’utiliser !
  4. Des raccourcis claviers plus intuitifs : Par exemple, sur Arc, CMD+T / CRTL+T n’ouvre pas tout de suite un nouvel onglet, mais une sorte de spotlight / raycast « in-browser » qui nous permet de faire de la recherche Google (bien sur), mais également de donner des commandes en langage naturel au navigateur, ou alors de taper « Youtube + TAB » pour faire une recherche directement sur Youtube ou alors « ChatGPT + TAB » pour faire une requête sur ChatGPT.
  5. La possibilité de scinder mes onglets et de mieux faire du multitasking (SplitView) : Je fais beaucoup de multitasking. Parfois sur beaucoup d’onglets, au maximum 5. Switcher d’un onglet à l’autre me prend du temps, que je n’ai pas. Avec Arc je gère facilement ce problème grâce à la fonctionnalité « SplitView ». En utilisant Comet, j’ai eu l’impression d’être très lent dans mes tâches les plus basiques.
  6. Avoir la possibilité de paramétrer une meilleure mémoire pour les réponses IA : Alors apparement Comet dispose d’une mémoire. Bon, alors je n’ai pas trouvé son paramétrage. Mais simplement en lui donnant une requête simple comme « Que peut tu me dire sur mois ? » Eh bien… Rien. Même pas mon nom. Alors que je suis connecté avec mon compte Perplexity, que j’ai du renseigner mon nom, mon adresse email, etc… Et encore, à la rigueur, il aurait pu me donner quelques indications sur ma personnalité en déduisant des onglets actifs et de l’historique ! Et bien non, rien du tout. Extrêmement déçu !
  7. Avoir un lecteur vidéo détaché automatique sans extension : Je ne veux pas à avoir à installer une extension Chrome pour détacher mon lecteur vidéo et suivre tout de même la vidéo en miniaturisé dans autre onglet. Je veux que cela soit intégré de base dans mon navigateur.
  8. Avoir un lecteur spotify / deezer / youtube intégré au navigateur (comme sur Arc) : De la même manière, je ne veux pas devoir me rendre sur mon onglet Spotify pour devoir effectuer une action simplement comme passer la musique, revenir en arrière, ou même mettre en pause le son que j’écoute. Je veux que cela soit intégré dans un mini lecteur comme sur Arc.

Quel avenir pour Comet ? Saura t’il concurrencer Google Chrome & Arc & DIA ?

Une chose est sûre. Si Perplexity ne donne pas de sérieux arguments à Comet pour convaincre plus de personnes de l’utiliser, eh bien je ne vois vraiment pas comment.

Pas un problème de navigateur, mais de fonctionnalité ?

En fait selon moi, le problème n’est pas dans le fait de proposer un nouveau navigateur.

Mais plus dans le fait de proposer l’IA absolument PARTOUT. Sans déconner, j’ai l’impression que tous le monde s’y met, et que ça n’apporte rien du tout.

J’admet quand même que l’IA à faire rompre certaines barrières. Et que c’est extrêmement utile ! Mais au point de tout faire passer par elle ? Non je pense pas.

L’autre jour j’ouvrais LinkedIn, et un message apparait me disant que mes données allaient être utilisées pour entrainer un modèle d’IA dédié à LinkedIn. Sérieux ? Quelle utilité ???

Ce qui me saoule c’est cette course à l’IA qui la plupart du temps ne mène pas à grand chose. Et en l’occurrence, Comet, j’ai l’impression que ce n’est qu’une corde de plus cet arc !

Mon gros problème avec l’IA : La confidentialité.

Si c’est gratuit, c’est vous qui êtes le produit !

Et on ne déroge pas à cette règle avec l’IA. Mon gros problème avec ce navigateur, c’est qu’il sait TOUT ce qu’on fait. Absolument tout. Alors le problème avec ChatGPT ou des solutions web, ne se posait pas puisqu’on posait nos questions sur une interface web.

Mais ici en plus de lui poser toutes nos questions ; parfois idiotes ; ce navigateur possède aussi une mémoire et peut donc apprendre de vos comportement, et ensuite, si une faille de sécurité émerge, transmettre ce comportement à des organisations malfaisantes.

Pour moi, cette questions n’est pas totalement répondu, par aucun des acteurs du monde des LLM. Mais l’effondrement de cette « barrière du navigateur » vient encore mettre une pression sur notre vie privée déjà surveillée par tous les angles possibles et imaginables.